l’IA avec Medit Link – partie 2

Dans le premier blog, une rapide présentation générale de l’IA a été faite.

Tous les domaines de la médecine bénéficient des fonctionnalités de l’IA dont le traitement d’image est un cœur de métier. L’imagerie médicale en général, et l’empreinte optique en particulier sont concernées.

Nous allons évoquer : la reprise de numérisation, la mise en occlusion automatique, et le placement de la limite périphérique. Ici l’IA est entièrement au service des utilisateurs.

Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut savoir que ce que l’on appelle communément une caméra est techniquement un scanner, c’est-à-dire un véritable instrument de mesure.

Le scanner capture à très haute vitesse une très grande quantité de points sur les surfaces qu’il balaye, on peut dire qu’il « voit les choses d’une manière différente ».

L’image qui se construit en direct à l’écran est le résultat de calculs réalisés par les processeurs situés dans le boîtier et le logiciel dans l’ordinateur. D’où la nécessité de disposer d’un matériel puissant répondant au cahier des charges du fabricant.

Reprise de numérisation

Il arrive que, lors du scannage d’une arcade, ou d’une crête muqueuse, la numérisation s’interrompe. Il faut alors repartir d’une zone déjà numérisée pour reprendre le travail.

Le logiciel va alors rechercher dans ce qui a été enregistré des nuages de points correspondants à la nouvelle position de la tête du scanner. Plus la zone est bien définie, plus cette recherche sera facilitée et la reprise rapide.

D’où l’importance de respecter le chemin de scannage idéal passant par l’intégralité des surfaces occlusales de l’arcade où se situe la meilleure définition en matière de repères identifiables (cuspides et fosses). Une fois la corrélation effectuée entre les deux zones, la reprise de la numérisation s’effectue.

Dans le cas d’une crête muqueuse, il faut repartir d’une zone dentée pour rétablir la fonction.

Mise en occlusion automatique

Lors de la capture des arcades en occlusion, il est recommandé de numériser les faces vestibulaires en prenant soin d’inclure 2 à 3 mm de gencive au collet des dents.

Le maximum d’information va favoriser le travail du logiciel dans la corrélation automatique (« matching » en anglais) de l’empreinte en position d’occlusion avec celles des arcades.

En cas d’échec de la fonction automatique, l’utilisateur va désigner lui même les points à assembler. Ces points indiquent des zones dans lesquelles le logiciel va chercher des nuages de points correspondants.

Pourquoi enregistrer de la gencive ?

C’est surtout important au niveau mandibulaire, car en raison du recouvrement des cuspides d’appui par les cuspides vestibulaires maxillaires, les zones reconnaissables entre le mordu et l’empreinte mandibulaires se situent près des collets (parfois les papilles gingivales).

Placement de la limite périphérique

Cette étape peut se faire au moment de l’empreinte avec l’outil « ligne de marge » ou dans Medit Link avec l’application « Medit margin Line ». Dans les deux cas, l’opération se déroule sur une image retraitée pour une meilleure définition.

Dans ce cas la mission de la fonction automatique pour le placement de la limite est de détecter un changement d’orientation de la préparation au niveau de la limite périphérique.

Dans le cas d’une préparation coronaire complète, avec une empreinte prise dans de bonnes conditions, ce placement est parfaitement réalisé automatiquement.

Pour des préparations de type Inlay/onlay dont les limites sont complexes, c’est l’échec presque systématique ! Il convient dans ce cas de procéder directement au placement manuel.

Ces quelques exemples non limitatifs illustrent la présence d’assistance permettant une utilisation confortable du logiciel dans la majorité des situations.

D’autres fonctions qu’il serait trop long de détailler ici ont également recours à ces processus automatisés. Ce qu’il faut retenir c’est que lorsque la limite de l’IA est atteinte, l’utilisateur reprend la main pour la décision finale car il doit dans tous les cas rester maître du résultat.

l’IA avec Medit Link

Dans cette première partie, nous allons tenter d’exposer ce qu’est l’intelligence artificielle (IA) et dans un second blog, sous quelle forme elle est présente dans le logiciel Medit Link.

L’Intelligence Artificielle, la mal nommée ! Le terme « Intelligence » est en fait inapproprié, il résulte d’une mauvaise traduction du terme anglais qui signifie « renseignement », et par extension : bases de données. L’IA est donc un ensemble de programmes informatiques, c’est à dire, des algorithmes chargés de consulter, comparer, trier d’énormes quantités d’informations afin de formuler des propositions en rapport avec les interrogations posées.

Des évènements spectaculaires mettant en scène un tournoi d’échecs opposant un champion du monde à un ordinateur ou même deux ordinateurs l’un contre l’autre pour le jeu de Go, ont montré les immenses possibilités de calcul des machines effectuant des milliards d’opérations à la seconde.

Mais plus près de nous, rendre accessible aussi simplement l’IA à tout un chacun est en effet une révolution. En fait l’IA est présente depuis déjà un certain temps dans notre vie de tous les jours sans que l’utilisateur en ait même conscience.
Par exemple, nos smartphones qui sont dotés de la reconnaissance faciale, de celle de nos empreintes digitales ou de l’interface par commande vocale.

Cette vulgarisation est le résultat de nombreuses années de travail des informaticiens dans le but de simplifier certaines tâches quotidiennes et de favoriser l’accès de personnes déficientes physiques, visuelles ou auditives aux ordinateurs ou aux objets de la vie courante.

À l’origine du processus il y a ce que l’on appelle « un système expert », c’est-à-dire un protocole issu d’un savoir-faire pour l’exécution d’une tâche définie.

Exemple : activation d’un smartphone (Fig. 1)

Cette suite logique d’instructions élémentaires ici présentées sous forme d’organigramme est transcrite en langage informatique, puis en interface utilisateur.

Au-delà de ces protocoles très simples, l’intelligence artificielle est maintenant aussi capable d’apprentissage (deep learning) et ainsi d’augmenter ses capacités. Nous avons tous connu lors de la réservation d’un billet d’avion une étape dans laquelle il s’agissait de désigner dans un groupe d’images celles correspondant à la présence de voitures ou de feux de signalisation.

Sous le couvert de la demande d’un robot de nous identifier comme n’étant pas un robot, en faisant cela, nous augmentons la précision de reconnaissance des objets dans la vaste base d’images du logiciel. Il lui sera alors ensuite possible de reconnaître ces objets de manière autonome.

Ces derniers mois, la mise à disposition du public du site GPTA a été largement commentée dans tous les médias. Attisant les craintes du grand public face à la robotisation de la pensée.

La question qui se pose alors est de savoir s’il faut avoir peur ou non de l’IA ?
L’IA présente des avantages et des défis potentiels, et les réactions à son égard varient en fonction des perspectives individuelles.

Il est important de noter que l’intelligence artificielle est un domaine vaste et diversifié, qui englobe différents niveaux de sophistication et d’autonomie. Les systèmes d’IA actuels sont généralement considérés comme étroits ou faibles, ce qui signifie qu’ils sont conçus pour effectuer des tâches spécifiques et ne possèdent pas une intelligence générale ou une conscience de soi.

Ces types d’IA sont déjà largement utilisés dans de nombreux domaines, tels que la recherche, la médecine, l’industrie, la finance et les services.

La peur de l’IA provient souvent de la représentation fictive d’une IA super intelligente, qui dépasse largement les capacités cognitives humaines et pourrait éventuellement devenir incontrôlable ou hostile. Cependant, il est important de souligner que cette vision de l’IA est encore largement spéculative et relève davantage de la science-fiction que de la réalité actuelle.

Cela dit, il existe des préoccupations légitimes concernant l’IA. Par exemple, certaines personnes craignent que l’automatisation alimentée par l’IA ne remplace de nombreux emplois humains, ce qui pourrait avoir un impact économique et social important. Il y a aussi des inquiétudes quant à l’utilisation abusive de l’IA à des fins de surveillance, de manipulation ou de discrimination.

Pour atténuer ces inquiétudes, il est essentiel de mettre en place des réglementations et des normes appropriées pour guider le développement et l’utilisation de l’IA. Les discussions éthiques, la transparence, la responsabilité et la collaboration entre les chercheurs, l’industrie et les décideurs politiques sont également essentielles pour façonner un avenir bénéfique de l’IA.

En fin de compte, plutôt que d’avoir une peur irrationnelle de l’IA, il est plus productif de s’engager dans des discussions informées et d’encourager une utilisation responsable et éthique de cette technologie.

Cette réponse à l’interrogation (texte en italique) a été générée par Chat GPT lui-même ! Ce qui indique sa capacité à formuler correctement un texte. N’importe qui étant dès à présent capable de présenter un article sur des sujets les plus variés sans fournir le moindre travail d’investigation personnel. Il nous faut donc cultiver notre vigilance vis-à-vis de ce qui nous est proposé et savoir conserver notre esprit critique.

L’utilisation de l’IA dans notre pratique est d’une autre dimension, et c’est ce que nous allons présenter dans la seconde partie de ce blog.

Pour aller plus loin :
lectures conseillées deux livres de Luc Julia, le co-inventeur de SIRI
Luc Julia L’intelligence artificielle n’existe pas Éditions First (janvier 2019)
Luc Julia L’intelligence artificielle : les enjeux d’aujourd’hui et de demain Éditions FUTUR TECH (Janvier 2023)

À visionner sur Youtube :
ChatGPT est-il dangereux ? | ARTE Info Plus

Comprendre le DeepLearning et les Réseaux de neurones en 10 mins !

Intelligence Artificielle VS Machine Learning VS Deep Learning – Les différences entre ces termes (youtube.com)

Comment faire une simulation 3D d’orthodontie

La simulation 3D en orthodontie

L’intégration de la technologie 3D en orthodontie a marqué un tournant décisif dans les pratiques cliniques modernes.

En tant que praticien, vous êtes conscient des défis associés à la planification des traitements et de l’importance cruciale des visualisations précises pour des résultats optimaux. Explorons ensemble les techniques avancées de simulation 3D et découvrons une sélection de scanners intraoraux haut de gamme, ainsi que les logiciels compatibles pour optimiser vos diagnostics et traitements orthodontiques.

L’utilisation de la simulation 3D permet une analyse approfondie des interactions entre les dents, les structures osseuses et les tissus mous. Selon les études publiées par Orthlane, cette approche permet une planification plus précise et personnalisée des traitements, améliorant ainsi les résultats cliniques et renforçant la confiance des patients dans les procédures proposées.

Les visualisations en 3D facilitent également une communication plus efficace avec les patients, leur permettant de mieux comprendre les étapes et les résultats attendus de leur traitement.

Le processus débute par la prise d’empreintes numériques à l’aide de scanners intraoraux de haute précision.

Comme le décrit Dr. Olivier Matern, ces scanners remplacent avantageusement les méthodes traditionnelles en capturant des images précises et détaillées des dents et des structures environnantes. Les données numériques obtenues sont ensuite converties en modèles 3D, permettant aux orthodontistes de simuler divers scénarios de traitement et de choisir la stratégie la plus adaptée.

Les logiciels de simulation jouent un rôle essentiel dans la planification et la mise en œuvre des traitements orthodontiques. Les scanners distribués par Labocast 3D sont compatibles avec plusieurs logiciels de simulation avancés. Voici une sélection des logiciels compatibles avec leurs marques de scanners correspondantes :

Medit Link

Fonctionne parfaitement avec le scanner Medit i900. Ce logiciel permet une intégration fluide des données de scan et offre des outils avancés pour la planification des traitements, la visualisation 3D et la communication avec les laboratoires.

3Shape TRIOS Software

Compatible avec le Trios Core de 3Shape. Ce logiciel offre une gamme complète d’outils pour la capture d’empreintes numériques, la planification de traitements et la simulation en 3D. Il permet également la collaboration avec les laboratoires et les autres praticiens.

Blue Sky Plan

Fonctionne bien avec le Medit i900 et d’autres scanners distribués par Labocast. Blue Sky Plan est un logiciel de planification de traitements qui permet des simulations 3D détaillées, la conception d’aligneurs et d’autres dispositifs orthodontiques.

Exocad DentalCAD

Utilisé avec plusieurs scanners, y compris la ELETRA SMART. Exocad DentalCAD est largement utilisé pour la conception de dispositifs orthodontiques et offre des fonctionnalités de simulation avancées. Il permet une planification précise et des ajustements en temps réel.

Ces logiciels permettent une visualisation et manipulation en temps réel des modèles dentaires 3D, facilitant les ajustements précis et offrant une capacité prédictive indispensable pour la planification des traitements.

Ils jouent également un rôle clé dans l’optimisation des dispositifs orthodontiques, en permettant des ajustements précis basés sur des simulations réalistes.

Une telle technologie améliore la précision des traitements et facilite l’adhésion des patients grâce à une meilleure compréhension des procédures.

Pour tirer pleinement parti des avantages de la simulation 3D, le choix du scanner intraoral est crucial. Labocast 3D propose une gamme de scanners de haute qualité spécialement conçus pour répondre aux exigences des pratiques orthodontiques. Voici une sélection des meilleurs scanners intraoraux disponibles :

Medit i900

Dernier né de la famille Medit, ce scanner est réputé pour sa précision exceptionnelle et son efficacité. Il capture des images détaillées et précises, essentielles pour des simulations 3D fiables.

Le Medit i900 est compatible avec plusieurs logiciels de planification orthodontique, tels que Medit Link et Blue Sky Plan, facilitant une intégration fluide dans le flux de travail clinique.

Trios Core de 3Shape

L’intuitivité au coeur !

Le Trios Core se distingue par sa rapidité et sa capacité à capturer des images en couleurs réelles, offrant des visualisations détaillées indispensables pour la planification des traitements.

Son logiciel intuitif, 3Shape TRIOS Software, permet des simulations précises et des ajustements en temps réel, optimisant ainsi la prise de décision clinique.

ELETRA SMART

Le scanner ELETRA SMART combine précision et confort pour le patient, offrant une solution très accessible, idéale pour les jeunes praticiens.

Son logiciel avancé, compatible avec Exocad DentalCAD, permet des simulations détaillées et une planification précise des traitements, améliorant les résultats cliniques.

L’intégration de la technologie 3D en orthodontie révolutionne vraiment la planification et l’exécution des traitements.

Ces scanners, distribués par Labocast 3D, sont dotés de logiciels dédiés qui maximisent leur efficacité en orthodontie. Ils permettent des captures de données précises et des simulations orthodontiques fiables, aidant ainsi les praticiens à optimiser leurs traitements et à offrir des soins de qualité supérieure à leurs patients.

Utilisation du RAYFace – Smile Design avec import

Smile Design avec arcades numérisées importées
avec le Dr. Gérard DUMINIL

RAYFace propose bien entendu la possibilité de réaliser de simples projections à partir d’un gabarit, mais Docteur Duminil nous démontre ici pourquoi il est bien plus intéressant de procéder à un Smile Design à partir d’arcades importées.

Découvrez comment intégrer les arcades à l’avatar 3D, superposer les arcades sur l’image et vérifier la précision, dans cette démonstration détaillée d’un Smile Design sur RAYFace.

Retrouvez les plans de référence classiques – plan axio-orbitaire, plan d’occlusion et ligne bi-pupillaire – l’usage du gabarit de forme, le déplacement unitaire des dents, les lignes de référence avec les proportions relatives au nombre d’or…

Utiliser RAYFace Smile Design avec des arcades importées, c’est donc se donner les moyens de réaliser une personnalisation approfondie du sourire et d’obtenir un rapport complet d’informations précises à partager avec votre laboratoire. Petit plus ? La Plus de beauté – une application qui offre à votre patient un teint unifié, sublimé, qui met en valeur le sourire le plus naturel.

Utilisation du RAYFace – Smile Design sans import

Smile Design sans import des arcades numérisées
avec le Dr. Gérard DUMINIL

Docteur Duminil vous présente, dans cette vidéo très pratique, l’application Smile Design sur RAYFace, et l’incroyable facilité avec laquelle elle vous permet d’obtenir des images extrêmement parlantes en quelques minutes seulement.

A partir de l’image reconstruite en 3D, après avoir vérifié les plans de référence, il vous suffit ainsi de procéder à l’alignement manuel du sourire proposé avec le sourire de l’avatar disponible, comme pour une occlusion : par positionnement des points stratégiques.

Vous obtenez alors immédiatement une nouvelle image 3D intégrant le sourire le plus naturel à proposer à votre patient. En présentant un avant/après très réaliste, comprenant 2 vues côte à côte, vous communiquez avec clarté avec votre patient et bénéficiez de la possibilité d’aboutir très rapidement à une proposition de traitement.

RAYFace Smile Design répond avec précision aux problématiques d’adhésion au traitement par une communication adaptée qui traduit le projet prothétique par une image claire, concise et convaincante.